Catégorie : Conférences

Le 2 décembre Yves Simard animera à 15h00 une conférence sur Vivaldi. 
Antonio Vivaldi, né à Venise en 1678, surnommé « il prete rosso » ( le prêtre roux), à cause de la couleur de ses cheveux, était un compositeur et violoniste, considéré comme l’un des plus grands représentants de la musique baroque. Grâce à lui, « Le quattro stagioni » (printemps, été, automne et hiver) dansent en musique dans quatre concertos pour violon. Vivaldi a grandement contribué au développement du concerto, notamment soliste, et à la technique d’orchestration. Après sa mort, son nom et son œuvre sont tombés dans l’oubli, mais grâce à certains musicologues du XXe siècle, qui ont redécouvert sa musique, il est aujourd’hui considéré comme l’un des compositeurs les plus célèbres et appréciés de la “musica barocca”.

Pourquoi n’a-t-on jamais réalisé de films sur celui qu’on surnommait « le prêtre roux » ? il aurait été un sujet magnifique ! Partagé entre un courage surhumain, un asthme gênant, une allergie aux devoirs ecclésiastiques et une maîtresse exigeante, Vivaldi est le compositeur d’une quarantaine d’opéras, plus de 400 concertos, des oratorios, des centaines de pièces qui assureront sa gloire et c’est justice… Non, Vivaldi n’a pas écrit que « Les quatre saisons » ! »

Yves Simard raconte: « Vivaldi est peut-être – avec Verdi – le musicien italien le plus célèbre et pourtant, après sa mort en 1741, la chape de plomb de l’oubli est tombée sur son nom et ses œuvres. C’est au XXe siècle qu’on a re-découvert l’immensité de son talent – de son génie. Ce Vénitien de la fin de l’époque baroque est compositeur, chef d’orchestre, professeur, violoniste, administrateur d’un orphelinat, prêtre, ambassadeur, et le créateur du concerto pour soliste. Ses nombreuses vies ne peuvent être résumées facilement car il a la chance de vivre à la croisée de plusieurs routes : en art entre le baroque et le classique, à Venise, ville brillante en recherche d’avenir, entre commercent tourisme, en musique: à la découverte de genres nouveaux ».

Rendez-vous l’amphithéâtre du collège Le Coutaller, Maison des Associations, Lorient. 

Architecture, sculpture, peinture : la Renaissance italienne marque un tournant dans l’histoire occidentale. Dans les trois arts historiquement considérés comme majeurs, on a atteint une maestria qui, dans certains cas, comme pour Michel-Ange, est toujours considérée comme indépassable. 
Cette explosion de la création artistique n’a pas eu comme moteur la quête du Beau. Il faut en chercher l’explication dans les contenus symboliques dont cette production humaine est chargée et dans l’usage que les pouvoirs en ont fait : un message, une démonstration, une promotion…rares sont les réalisations qui n’en contiennent pas.
Et une des questions les plus pertinentes que peut se poser l’observateur qui parcourt les musées et les villes-musées de l’Italie du nord, face à toute œuvre, est : qui a passé commande ? Et dans quel but ?
Cette conférence propose un parcours autour de ce questionnement, sur la base d’une collecte forcément fractionnaire et subjective. C’est un voyage complexe et réjouissant à la fois, dans l’histoire, la culture et la géopolitique de l’Italie du nord.
Bruno Pontida est architecte de métier, enseignant en Arts appliqués et Histoire de l’Art et conférencier d’origine et de culture italienne.
Rendez-vous le 13 mai à 15h00, cité Allende, 12 rue Colbert à Lorient, salle A02

Vendredi 7 avril, de 18h00 à 19h30, sur les traces des migrations italiennes en Bretagne, à la Médiathèque de Lorient.
Une conférence animée par Christophe Deutsch-Dumoulin, animateur de l’architecture et du patrimoine et Soazig Le Hénnanf, guide conférencière et médiatrice en histoire et patrimoine.
Une autre occasion de découvrir l’héritage des migrants italiens dans le bâti de Lorient.
Pour en savoir plus…

Notre 2eme conférence de l’ année 2022-2023 approche : elle aura lieu le samedi 4 mars à partir de 15h à la Cité Allende à Lorient ( Salle audio-visuelle) . Elle portera sur un personnage célèbre de l’ histoire de l’ Italie, à savoir Giuseppe Garibaldi ( » le dernier héros romantique ») Cette conférence, organisée par Italia-Morbihan, sera donnée par Eric SPINA, l’ un de nos adhérents. Comme d’habitude des livres seront en vente (liquide et chèques seulement, pas de CB) dans la salle ( + boissons et pâtisseries préparées par des adhérents ). Rappel : l’ entrée est gratuite .

C’est de Gênes qu’en mai 1860 un certain Garibaldi a embarqué, et avec lui 1080 Italiens qui formèrent le premier corps d’expédition en Sicile pour la délivrer de la tutelle du roi de Piémont Sardaigne. 1860 est donc l’année qui installe dans le monde le mythe de Garibaldi : héros populaire et drapeau des peuples qui luttent pour la liberté et l’indépendance.

Eric Spina tente de nous éclairer sur l’homme dans ses profondeurs, de nous expliquer son action, sa nature, cette angoisse existentielle qui lui a fait courir le monde et prendre autant de risques. Garibaldi a traversé le siècle des révolutions, mêlé à tant d’événements qu’on peut se demander s’il a vraiment existé. On le croirait échappé tout droit d’un roman d’Alexandre Dumas.

Alors, Garibaldi a-t-il été le principal personnage d’un opéra de Verdi ? Ou bien un acteur majeur d’une commedia dell’arte politico-militaire ? A-t-il bien joué son mélodrame avec son apparence légendaire ?

Son existence chaotique n’était-elle pas le reflet de sa quête pour l’unité italienne, elle-même pleine de turbulences.

Le 26 novembre, Yves Simard animera à 15h00 une conférence sur l’opéra italien.

Opéra italien est presque un pléonasme ! « Opera » en italien veut dire « Œuvre ».
Alchimique, c’est le Grand Œuvre, mélange de chant, d’orchestre, de chœurs, de costumes, de théâtre, d’aventures, de sentiments, de décors merveilleux et de passions. C’est tout naturellement à Venise qu’est né l’opéra, la ville de tous les possibles, du spectacle et des merveilles. Puis l’opéra a conquis le monde et même si le XVIlème siècle français a refusé la mode de la langue italienne, c’est
Lully (un Italien ! ) qui a écrit les opéras français.

Rendez-vous salle A02, au RdC du bâtiment face à l’entrée de la Cité Allende.